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COO-INNOV DAY 2023

Réussir l'innovation collaborative entre grands groupes et start-ups

Retour sur le Coo-innov Day
 

Mardi 23 mai 2023 s’est tenu le Coo-innov Day à la Maison des Etudiants « Aimé Schoenig » de Montpellier Management. Une matinée au cours de laquelle start-ups, grands groupes et représentants institutionnels ont échangé sur les enjeux de l’innovation collaborative.

Après une ouverture par les directeurs de la Chaire et une keynote de Sébastien Pacchini pour Renault Group / Software République, l’évènement s’est poursuivi avec deux tables rondes. Nous vous proposons une synthèse des échanges.

Collaborer pour répondre aux changements sociétaux

 

La transition énergétique, la santé, la transformation digitale et la mobilité font partie des grands challenges de ces prochaines années. Et pour les intervenants des tables rondes, l’innovation collaborative est présentée comme la solution pour faire évoluer les usages, tous secteurs confondus.

 

D’un côté, le grand groupe. Basé sur les procédures, sa structure l’empêche d’innover vite et de façon agile. La collaboration avec une start-up lui permettra d’accélérer ses projets d’innovation mais aussi d’avoir accès à des briques technologiques qu’il ne pourrait pas développer en interne.

De l’autre, la start-up. Sa récente existence ne lui permet souvent pas d’avoir les ressources financières suffisantes pour mener son projet jusqu’à la mise sur le marché. Un partenariat industriel lui permettra d’être crédible auprès des investisseurs et d’avoir accès au savoir-faire nécessaire pour cette ultime étape.

 

Collaboration start-up/grand groupe : une coopétition inévitable

 

Même si travailler avec un grand groupe est complexe pour une start-up, et que la peur de se faire « racheter, couler » est bel et bien présente, l’asymétrie de la relation n’est pas toujours en faveur de l’industriel.

 

Les technologies proposées par les start-ups sont disruptives. Si les grands groupes détectent une start-up qui peut être dangereuse et stratégique, « ils voudront s’accaparer leur solution ».

Dans ce cas, le pouvoir est dans les mains de la start-up.

Un équilibre fragile à trouver : la start-up comme acteur central

 

Nous l’avons vu, la collaboration entre start-up et grand groupe pour l’innovation est source de tensions. Pour les éviter, des facteurs clés de succès peuvent être mis en avant.

 

L’importance de trouver le bon partenaire tout d’abord. La cocréation de valeur doit être au centre du partenariat.

Ensuite, l’importance de l’informel, de l’humain, de trouver la bonne personne. La contractualisation est importante, même parfois évidente dans le secteur de la santé qui est organisé de cette manière depuis des années. Mais l’alignement et l’adaptation sont les clés pour une collaboration efficace.

 

Souvent, c’est l’industriel qui est à l’initiative des partenariats, mais c’est à la start-up, agile, de contrôler le projet pour maximiser les chances de réussite.

C’est elle qui doit gérer les relations avec les académiques, les investisseurs et le grand groupe tout en étant vigilante à son indépendance financière et au partage de la propriété intellectuelle.

Au final, c’est une grande responsabilité qui repose sur cette entreprise, jeune, novice et sans ressource financière.

 

La PME : le partenaire idéal ?

 

Et si la solution à ces tensions était de miser sur un partenaire de taille intermédiaire comme la PME ?

 

Deux collaborations sont possibles.

 

La PME innovante, établie sur son marché et qui profite d’un chiffre d’affaires confortable pourrait davantage avoir les épaules pour collaborer avec un grand groupe. L’équilibre évoqué précédemment est plus facile à trouver lorsqu’on a déjà des clients, un réseau et de l’expérience sur son marché. C’est ainsi que la PME ne dépendra pas exclusivement du financement des investisseurs ni de l’industrialisation de son partenaire pour mettre sa technologie sur le marché.

 

Qu’advient-il de la start-up qui détient LA nouvelle technologie qui pourra répondre aux challenges des prochaines années ? Comment accompagner sa solution jusqu’à sa mise sur le marché ? La PME régionale peut aussi être la solution ! Le dirigeant est accessible et les process sont plus flexibles.

De quoi gagner un peu de ressources financières, d’expérience et de confiance… pour ensuite aller voir les grands groupes !

Camille Bildstein - 30/05/2023

Avec la participation de Sara Laurent

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« La start-up c'est une cure de jouvence pour un grand groupe »

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« On est envieux d’avoir cette réactivité »

« Si un grand groupe s'intéresse à une technologie c'est qu'il y a du potentiel »

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« Si on ne le fait pas avec un [grand groupe], on le fera avec l'autre »

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« 1+1 = 3 »

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« Pour moi celui qui mène la danse, c'est la start-up »

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« Nos clients sont les PME, PMI, les grands groupes ce n'est pas vital pour nous »

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